L’affaire du cumul qui a secoué le monde du football en Tunisie, mis en branle les supporters et la présidence du Club africain est maintenant dépassée, sinon réglée, écrit Khaled Tebourbi sur La Presse Magazine.
L’hypothèse du cumul de responsabilités politiques et sportives brandie à l’encontre de Slim Riahi ne semble pas avoir été suffisamment prise en compte. Le plus probable est que les auteurs de la loi n’imaginaient pas que la gestion de notre football professionnel pouvait entrainer une telle situation. L’argent du sport-roia, paradoxalement, augmenté en volume depuis quelques années. Exemples de Hamdi El Meddeb à l’Espérance, de M. Ben Gharbia au CAB, et plus encore dmagnat surpuissant Slim Riahi, récemment élu à la tête du Club Africain.
Dilemme nouveau, pratiquement, insoupçonné: des politiciens au fait de leur action publique, président aux destinées de clubs tentaculaires, brassant des catégories entières de populations. Doit-on les soumettre aux prescriptions de la loi et priver ces clubs de leurs immenses ressources? Ou surseoir, comme on vient de le faire, à “l’injonction juridique” en créant une précédente source d’embarras? Aucune hésitation possible. Mais comment en sortir désormais, s’interroge Khaled Tebourbi.