Le secrétaire général du mouvement des “Unionistes libres”, Abdelkrim Ghabri, a appelé, samedi, à Sfax, à l’arrêt immédiat du paiement de la dette tunisienne, à une intervention urgente qui stoppe la dégradation du pouvoir d’achat du citoyen et à la mise en oeuvre, dans les plus brefs délais, d’une stratégie nationale pour maîtriser le chômage.
Il a, aussi, appelé à rapatrier les fonds spoliés et à oeuvrer à obtenir l’extradition de l’ancien président Ben Ali.
Présidant le premier Congrès national des “Unionistes libres”, Ghabri a exigé le démantèlement des réseaux qui facilitent l’enrôlement de la jeunesse tunisienne en Syrie, le jugement des parties qui dirigent ces filières et le rétablissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie, outre la dynamisation de la loi d’amnistie générale et l’ouverture du dossier de reddition de comptes.
Par ailleurs, le secrétaire général a fait remarquer que le mouvement est l’un des maillons de la lutte nationale en Tunisie et dans tous les pays arabes. Selon lui, le mouvement oeuvre à la constitution d’un large front avec les forces nationalistes arabes, islamiques et progressistes qui refuse le diktat étranger.
Il a, également, souligné que l’indépendance nationale est la seule voie pour l’édification du développement global et pour la réalisation de la démocratie, de la justice sociale et de l’égalité des chances.
Ghabri a réitéré l’attachement de son mouvement au projet d’édification du Grand Maghreb et de la nation arabe solidaire, en tant que choix populaire.
Ce premier congrès national du mouvement des “Unionistes libres”, parti légalisé le 1er mars 2011, est placé sous le signe “le pouvoir et les richesses du pays doivent être aux mains du peuple pour édifier une société autosuffisante, juste et équitable”.