Les nouvelles formes de militantisme féministe et la défense du droit de la femme à l’avortement ont fait l’objet d’un atelier organisé, vendredi, dans le cadre du Forum Social Mondial.
Les participantes à cet atelier ont parlé des problèmes auxquels font face les mouvements féministes dans le monde entier et des moyens à même de surmonter ces problèmes et de permettre à ces mouvements de s’entraider et de résister.
Elles ont, notamment, discuté du droit de la femme à l’avortement, une des plus importantes questions qui préoccupe les mouvements féministes dans le monde en raison des obstacles que rencontre la femme qui désire avorter et qui sont d’ordre politique, social, économique et religieux. Les intervenantes ont souligné que l’avortement demeure dans plusieurs sociétés un sujet tabou. “Défendre le droit et l’accès libre à l’avortement, c’est défendre la dignité et la liberté de la femme”, ont-t-elle soutenu.
Bien qu’elles appartiennent à des cultures différentes, elles défendent la même cause à savoir le droit à l’avortement. Il s’agit, ont-elles indiqué, de militer pour que les femmes du monde entier aient accès à un avortement sans danger et de protéger leur santé et leur vie.
On estime à 50 millions, par an, le nombre d’avortements dans le monde dont la moitié sont illégaux, a fait savoir la représentante de l’organisation “Women on web” (service d’aide à l’avortement destiné aux femmes qui vivent dans des pays où elles n’ont pas accès à des services d’avortements sûrs). Elle a souligné l’importance de réduire les problèmes et le taux de mortalité dû aux avortements illégaux.