Les habitants de Tibar ont manifesté jeudi devant le siège de la délégation en réaction au décès d’une infirmière quadragénaire victime d’un grave problème respiratoire et qui n’a pas pu arriver à temps dans l’un des hôpitaux de la région pour recevoir les soins d’urgence.
Les habitants ont réclamé le développement et l’amélioration des infrastructures sanitaires, dénonçant la marginalisation de leur ville qui a enregistré quatre décès parce que Tibar est dépourvue d’un établissement sanitaire bien équipé et qu’il faut souvent, dans les cas d’urgence, transporté les malades dans les hôpitaux des délégations voisines.
Ils ont, en outre, demandé la démission du délégué et l’ouverture du dispensaire de la ville construit depuis 2010 mais non encore exploité.
Le délégué de Tibar, a affirmé, de son côté, que la direction régionale de la santé va procéder à l’ouverture du dispensaire au cours du mois d’avril après son renforcement par des équipements et par des médecins.
Abordant le volet développement, le délégué a indiqué que les services administratifs s’emploient à résoudre les problèmes fonciers et que le conseil régional a pu acquérir 25 hectares appartenant au domaine de l’Etat en vue de les vendre à un prix allant de 6 à 10 dinars le mètre carré et ce, dans le but de régulariser la situation foncière des habitants et des établissements qui opèrent sur des terrains domaniaux.