L’ancien secrétaire général du parti « le Congrès pour la République » (CPR), Mohamed Abbou a déclaré, mercredi, qu’il annoncera, en avril prochain, le nouveau parti politique qu’il envisage de créer, après une série de consultations avec les cofondateurs sur les principes et l’appellation du parti.
Lors d’une première réunion préparatoire, tenue samedi dernier, a-t-il rappelé dans une déclaration téléphonique à l’agence TAP, les fondateurs du parti ont examiné le document constitutif et l’identité du parti, précisant que « le nouveau parti regroupera des personnes qui partagent les mêmes pensées et objectifs, des indépendants et des compétences ».
Par ailleurs, il a expliqué qu’il avait « de bonnes raisons » de démissionner du CPR et que « les différends avaient atteint un point de non retour ».
S’agissant de sa position concernant les « ligues de protection de la révolution », il a déclaré en substance : « traiter avec ces ligues ne peut se faire que sur la base de la loi, à commencer par l’avertissement, jusqu’à la suspension de leurs activités, si leur implication est établie ».
Mohamed Abbou, indique-t-on, avait annoncé officiellement, jeudi 14 mars, sa démission du secrétariat général du CPR, immédiatement après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement.
D’après le projet du document constitutif, le parti dont Abbou envisage la création est un « parti social, démocratique et politiquement libéral, ajoutant que ce parti défend les droits de l’homme et les libertés qui, a-t-il estimé, doivent nécessairement avoir des limites dans les sociétés démocratiques, afin de protéger les droits d’autrui et de maintenir la sécurité publique.
Le parti plaide aussi en faveur de la consécration du principe de parité et de la participation de la femme aux postes de décision sur la base de la compétence, tout comme il s’engage à préserver l’indépendance et la neutralité de la justice et tient à ce que les lieux de culte soient à l’abri de l’action politique et de la propagande partisane.