Les oasis du Jerid et de Nefzaoua (sud-ouest) sont désormais menacées d’une baisse des ressources hydriques causant ainsi un manque en eaux d’irrigation et une augmentation du taux de salinité.
Les principales problématiques posées consistent en le vieillissement de l’oasis et le manque de fertilité du sol dans les anciennes oasis, ce qui a causé la mort de plusieurs palmiers, la persistance du phénomène de la construction anarchique, l’instabilité de la productivité, la non-maîtrise des nouveaux mécanises de production et l’absence de structures professionnelles efficientes.
Il s’agit en outre des difficultés liées au respect des cycles hydriques essentiellement pendant la saison d’été au cours de laquelle le palmier ne peut recevoir que 58% de ses besoins en eaux. Inaugurant les travaux d’une journée d’étude scientifique sur « le développement des oasis du Jerid » tenue, mercredi à Tozeur (Sud ouest), m.Habib Jomli, secrétaire d’état auprès du ministre de l’agriculture, a affirmé que le secteur des dattes qui représente 13% des exportations nationales des produits agricoles, fait face à plusieurs problèmes qui empêchent l’agriculteur d’être productif.
Ces problèmes sont essentiellement liés à la hausse du coût de production et l’incapacité de l’agriculteur de faire face aux épidémies qui frappent les palmiers.
Plusieurs solutions ont été proposées, au cours de cette journée d’étude, tenue à l’initiative de l’association du Jerid pour la réhabilitation et le développement, en présence des structures professionnelles, d’agriculteurs et d’experts.
Ces solutions sont axées sur la recherche de nouvelles sources d’irrigation tout en rationalisant la consommation et l’économie des eaux d’irrigation, outre l’amélioration de la qualité des dattes et la promotion des mécanismes d’écoulement et d’exportation, s’agissant notamment des dattes biologiques.
Le secrétaire d’Etat a donné le coup d’envoi au démarrage de la saison de vaccination à l’oasis de Oued El Koucha, à Dguech, et s’est enquis des difficultés liées à l’activité de conditionnement et d’exportation des dattes et des cultures géothermiques concernant essentiellement la structuration de ce secteur, le volume de production et les problèmes d’écoulement. Il a pris connaissance des projets de forage de puits dans la région et du projet d’économie d’eau d’irrigation dans l’oasis de Remada, à Nefta.