L’Union des magistrats administratifs tunisiens (UMAT) soutient l’appel à la grève pour jeudi 28 mars, lancé par le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), pour protester contre le projet de loi organisant l’instance provisoire de l’ordre judiciaire.
« Ce projet de loi porte atteinte à l’indépendance de la justice, et plus particulièrement à l’ordre judiciaire», lit-on dans un communiqué de l’UMAT, publié mercredi. L’UMAT se déclare contre la composition des conseils supérieurs de la magistrature qui, dit-elle, repose sur la politique de quotas.
L’UMAT appelle l’Assemblée nationale constituante (ANC) à appliquer l’article 22 de la loi n°6, en date de 2011, relative à la restructuration du Conseil supérieur de l’ordre administratif, conformément aux propositions avancées.
La présidente du SMT, Raoudha Laabidi, a indiqué, lors d’une conférence de presse, mardi, que le syndicat avait appelé à une grève pour jeudi 28 mars pour protester contre certaines dispositions du projet de loi organique portant création de l’instance provisoire de l’ordre judiciaire.