Le président de la République provisoire Moncef Marzouki a quitté, mercredi après-midi, la capitale qatarie Doha, en direction de Tunis, au terme de sa participation à la 24e session du sommet arabe qui s’est tenue, mardi, sous le thème « La Nation arabe : La conjoncture actuelle et les perspectives d’avenir ».
En marge de sa participation aux travaux du Sommet de Doha, le président de la République a eu une série d’entretiens avec plusieurs responsables arabes, dont l’Emir de l’Etat du Qatar, Cheikh Hamad Ibn Khalifa al-Thani, le chef du gouvernement libyen, Ali Zidane, et le ministre marocain des Affaires étrangères, saâdeddine Othmani.
Ces rencontres ont porté sur l’évolution de la coopération bilatérale ainsi que sur les moyens d’impulser le partenariat avec ces pays. Marzouki s’est entretenu, également, avec le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci.
Cet entretien a permis d’examiner les mécanismes de coordination sécuritaire et militaire entre les deux pays ainsi que les moyens de raffermir la coopération économique, d’augmenter le volume des échanges commerciaux et de développer les zones frontalières.
D’autre part, le président de la République a examiné avec le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Nabil Al- Arabi, la situation en Syrie et en Palestine, ainsi que le dossier de restructuration et de modernisation de la Ligue.
Par ailleurs, le président Marzouki a discuté avec le président de la Coalition nationale syrienne (CNS) Mouadh Khatib du dossier des Tunisiens ayant rejoint la résistance syrienne.
Moncef Marzouki a, également, pris part à une rencontre- débat organisé au Centre des Nations Unies pour le droit et la lutte contre la corruption, à Doha, sur le thème « l’édification de l’Etat de droit et des institutions et la lutte contre la corruption après la révolution ».
Il a, aussi, rencontré une délégation d’hommes d’affaires qataris conduite par Cheikh Fayçal Ibn Jassem Al-Thani, président du conseil d’administration de la Ligue des hommes d’affaires du Qatar.
Lors de cette rencontre, ces hommes d’affaires ont exprimé leur volonté d’investir en Tunisie dans les secteurs du tourisme, de l’industrie et de l’enseignement, afin de soutenir l’économie tunisienne et de multiplier les opportunités d’emploi dans le pays.
Dans une allocution prononcée devant les dirigeants arabes participant au Sommet, le président de la République provisoire avait proposé le lancement d’un projet linguistique baptisé « le Mihrab de la langue arabe ».
Ce projet vise à faire de la langue arabe un outil scientifique et technologique, un facteur d’intégration culturelle et une langue ayant le même statut que les autres langues mondiales.<