La présidente de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Kalthoum Kannou, a déclaré, mardi, que le conseil national de l’association se tiendra cet après- midi pour trancher la question de la participation à la grève, prévue jeudi 28 mars, à l’appel du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT).
« La grève est une décision grave qui ne peut être prise sans la consultation de la base », a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse. « Nous discuterons, lors de la réunion du conseil national, des différentes formes d’action à entreprendre », a-t-elle ajouté. Le SMT avait appelé à la grève de jeudi 28 mars, pour protester contre le projet de loi portant création d’une instance provisoire de supervision de la justice judiciaire. Le SMT conteste la composition de l’instance proposée par le projet de loi qui impliquerait, selon le syndicat, la mainmise du pouvoir politique sur le secteur.
« Cette grève a été décidée à la lumière de la réunion du bureau exécutif du SMT et de son Assemblée générale, tenues respectivement les 15 et 22 mars 2013 », lit-on dans un communiqué du SMT daté du 25 mars. P-NK