« Les magistrats tunisiens observeront, jeudi 28 mars en cours, une grève », a annoncé, lundi, le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) pour protester contre le projet de loi portant création d’une instance provisoire qui vient remplacer le Conseil supérieur de la magistrature.
Les magistrats contestent, également, la participation de personnes n’appartenant pas au corps de la magistrature à la définition du parcours professionnel des magistrats et aux travaux du conseil de discipline des magistrats », ajoute le syndicat dans un communiqué. Le SMT attire l’attention que ce projet de loi amène à redouter une mainmise du pouvoir politique sur le pouvoir judiciaire ».
A cet égard,le syndicat appelle tous les magistrats à contribuer à la réussite de cette grève, toute en prenant en considération les cas d’urgence, l’objectif étant de préserver les intérêts des justiciables. « Cette grève intervient conformément aux décisions issues de la réunion du bureau exécutif du Syndicat des magistrats et de son Assemblée générale, tenues respectivement les 15 et 22 mars 2013 », ajoute le communiqué.