Les festivités organisées dans les régions à l’occasion de la célébration du 57ème anniversaire de l’Indépendance ont été l’occasion de rendre hommage à des combattants et des militants et de rappeler les sacrifices consentis par les martyrs et les symboles du mouvement de libération nationale contre l’occupant.
A Bizerte, un hommage a été rendu aux anciens militants dont Ali Ben Salem, Ali Miaoui et Gueddour Ben Yachret, lors d’une cérémonie marquée par l’absence des représentants des médias, des composantes de la société civile et des membres de l’Assemblée nationale constituante (ANC), à l’exception de l’élu du bloc démocratique et membre de l’Alliance démocratique, Mehdi Ben Gharbia et du vice-président du parti « La Troisième Voie », Mohamed Allouch.
Les participants à la rencontre ont souligné l’importance de cet évènement historique qui constitue « une occasion renouvelée pour exprimer sa reconnaissance à tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’Indépendance du pays, avec à leur tête le leader Habib Bourguiba ».
Ils ont, également, exprimé leur étonnement de l’absence des représentants du mouvement Ennahdha et des partis au pouvoir pour la célébration de cet évènement qui « devrait unifier tous les tunisiens, notamment, en cette phase délicate et difficile dans l’histoire du pays ».
A Kébili, Zouhaier Maghzaoui, membre du bureau politique du « Mouvement Echaâb», a estimé que « la révolution du 17 décembre s’inscrit dans la continuité du projet d’édification de l’Etat démocratique amorcé par les symboles du mouvement national et ses militants à l’instar de Daghbaji ».
Dans une déclaration à l’agence TAP, à l’occasion du meeting organisé par le mouvement Echaâb à Kébili, Zouhaier Maghzouai a relevé que le choix d’organiser cette rencontre en marge de la célébration de la fête de l’Indépendance, vise à rappeler aux tunisiens les sacrifices et le militantisme des symboles et martyrs du mouvement national pour combattre la dictature et le colonisateur et garantir le droit du peuple tunisien à la liberté et à une vie digne.
Il a, par ailleurs, appelé le gouvernement actuel, ainsi que les acteurs politiques et syndicalistes actifs dans la société à la nécessité d’engager un dialogue national élargi dans le but d’élaborer un programme de salut national.
A Gabès, un hommage a été rendu eux militants lors dune cérémonie organisée au siège du gouvernorat. L’occasion a, notamment, été donnée aux anciens combattants de revenir sur certains évènements dangereux qu’ils ont subis durant la période coloniale. Plusieurs représentants de partis politiques ont pris part à la cérémonie et exprimé leur reconnaissance aux anciens militants.