L’Institut français de Tunisie (IFT) “poursuivra en 2013 son action dans le secteur du livre et de l’édition en favorisant la professionnalisation et le secteur de l’édition à travers son programme d’aide à l’édition Salah Garmadi”. Il continuera de “financier les déplacements de professionnels tunisiens au Maghreb des livres, au salon du livre de Paris” et “soutiendra la participation tunisienne au Salon du Livre Jeunesse de Montreuil”.
Dans une note d’information publiée sur son site, l’IFT présente son plan d’action pour les trois prochaines années relevant qu’une “réflexion est actuellement engagée avec les partenaires institutionnels et les acteurs professionnels du secteur du livre en Tunisie” faisant savoir que “l’édition 2014 du salon du livre de Paris fera partie de ces axes de travail notamment à travers la recherche de nouveaux partenaires”. Cela dit, mentionne l’IFT, “l’Institut poursuit une collaboration étroite avec ses partenaires tunisiens du ministère de la culture et de l’union des éditeurs tunisiens”.
L’IFT signale que le secteur du livre en Tunisie, pays membre de l’OIF, dispose “d’un réseau d’une vingtaine d’éditeurs et de libraires francophones” faisant observer que “la France apporte traditionnellement un soutien important et régulier à ce secteur économique”.
Par ailleurs, le réseau des bibliothèque publiques est également concerné par les aides françaises au secteur du livre. L’Institut rappelle qu’après la révolution, “des ONG francaises appuyées par le ministère de la culture francais ont acheminé depuis la France 36.000 ouvrages destinées à 40 bibliothèques tunisiennes endommagées ou pillées”. La France, ajoute la même source, maintient aujourd’hui une aide en matière d’expertise et de formation dans ce secteur.
Tout en accordant un soutien financier pour la promotion des auteurs et des écrivains tunisiens en France, l’IFT soutient plusieurs associations culturelles tunisiennes de promotion de la lecture.
Depuis 2011, les aides françaises qui proviennent de plusieurs institutions publiques notamment de l’IFT, du centre national du livre, du ministère de la culture et de l’Institut français de Paris, se sont élevés à plus de un million de dinars.