La poursuite des efforts visant à rétablir la confiance entre la justice et le justiciable et à atteindre l’objectif de la Révolution, consistant à lutter contre l’oppression et la dictature, est, pour le département de la justice, l’une des priorités de l’étape à venir, a déclaré le nouveau ministre de la Justice, Nadhir Ben Ammou.
Lors d’une cérémonie organisée lundi au ministère, au cours de laquelle, il a pris ses fonctions en remplacement de Noureddine Bhiri, le nouveau ministre a insisté sur le principe de la stricte application de la loi dans le but de garantir l’indépendance et l’impartialité de la magistrature ainsi que d’assurer des procès équitables.
Dans un communiqué de presse du département de la justice, le nouveau ministre a indiqué que la concrétisation du principe d’indépendance et d’impartialité de la magistrature ne saurait être effective sans la garantie de conditions professionnelles, scientifiques et financières optimales aux magistrats et à tous les intervenants dans ce secteur, appelant par la même les médias à poursuivre leur action de contrôle et de vigilance.
La mission essentielle du département de la justice, a-t-il dit, consiste à bien gérer cette institution, à améliorer les conditions matérielles garantissant sa pérennité, tout en continuant à recruter et à former le cadre humain et à faire évoluer les lois.
Diriger les magistrats et s’ingérer dans leur travail ne font donc pas partie des prérogatives du ministère, a-t-il assuré. « Nous œuvrerons à consolider les réalisations de l’ancien ministre notamment en matière de récupération des fonds spoliés, de mise à niveau du système judiciaire et législatif et de gestion des problématiques du milieu carcéral, malgré toutes les difficultés », a conclu Nadhir Ben Ammou.
Pour sa part, l’ancien ministre, Noureddine Bhiri, a exprimé ses remerciements à tout le personnel du ministère de la justice pour les efforts déployés, mettant en exergue les aptitudes du nouveau ministre.
Le pays a encore besoin d’un surcroît d’abnégation et de mobilisation de la part des intervenants dans le domaine de la justice afin de garantir la réussite de la transition démocratique, a-t-il dit.