Le ministère des affaires de la femme et de la famille ( MAFF) affirme que « l’implication des enfants dans des conflits armés s’oppose aux dispositions du code de protection de l’enfant et au protocole facultatif à la convention internationale des droits de l’enfant ».
La réaction du ministère intervient suite au décès, dans un centre d’entraînement en Syrie, de Farouk Etounsi, un enfant tunisien âgé de 10 ans, parti au Jihad avec son père.
Le MAFF ne dispose d’aucun chiffre sur le nombre d’enfants tunisiens tués en Syrie, selon le directeur général de la protection de l‘enfance, Mehyar Hamadi.
Dans un communiqué publié lundi, le département affirme toutefois, qu’« il ne s’agit pas d’un cas isolé», en allusion à la prolifération des réseaux spécialisés dans le recrutement des enfants et des jeunes pour le Jihad.
Le département déplore l’attitude de certaines familles qui encouragent leurs enfants « à abandonner leurs études et à s’engager dans des conflits avec des pays frères au non du Jihad ».
Contacté par la TAP, M.Hamadi, a indiqué que le ministère mise, avant tout, sur la prévention et compte sur la collaboration des divers intervenants, la famille en particulier, qui ne doivent plus hésiter à signaler la disparition d’un enfant ou certains comportements douteux laissant deviner des relations avec des réseaux intégristes.
Le ministère appelle, également, à l’importance qu’il y a d’assurer un encadrement optimal aux jeunes et aux enfants.