Le personnel de la Radio tunisienne, tant à l’échelle nationale que régionale, se déclare “prêt à entrer dans une grève d’avertissement pour défendre ses droits légitime” au cas où l’administration ne répondrait pas à ses revendications, les structures syndicales se devant de fixer ultérieurement une date pour la grève, selon une motion professionnelle rendue publique, mardi dernier.
Dans cette motion issue de leur réunion avec le bureau exécutif de l’Union régionale du travail de Tunis, le syndicat de base de l’établissement et le syndicat général de la culture et de l’information expriment leur attachement à l’indépendance de la ligne rédactionnelle de l’entreprise qui relève du service public et au droit syndical.
Ils dénoncent également “la politique de marginalisation et d’atermoiement mise en oeuvre par la Direction générale à l’encontre des parties syndicales et de tout le personnel de la radio, ainsi que les mutations arbitraires et les nominations subjectives”.
Ils appellent également à l’accélération de la création d’un code de conduite à la rédaction duquel s’associerait les structures syndicales. Ils exigent aussi de hâter le paiement des cachets des collaborateurs de la Radio aux plans régional et national et de procéder à la titularisation des contractuels recrutés hors concours, tout en supprimant l’utilisation des procédés illégaux”.
Ils ont par ailleurs appelé à la promotion des agents dont la situation a été gelée des années durant et à l’application des accords entre l’administration et les structures syndicales.
La motion évoque également d’autres exigences portant sur la régularisation de la situation de la mutuelle de la radio et de la télévision tunisiennes, l’optimisation et la réforme du fonds social ainsi que l’association des structures syndicales au conseil d’administration.