Les employés, cadres et agents de la société “Du bois d’olivier” ont entamé, jeudi, une grève pour demander la régularisation de la situation foncière de l’entreprise et garantir leurs emplois.
Les grévistes ont signalé l’existence de tentatives pour l’expropriation du lot de terrain sur lequel est installée la société, depuis 2001, au profit d’autres personnes, bien qu’il relève du domaine de l’Etat, ce qui va mettre au chômage 80 employés.
A ce propos, la directrice et gérante de la société, Hejer Harrabi, a indiqué que, malgré le succès réalisé au niveau régional, national et international, l’existence de l’entreprise se trouve actuellement menacée, avec l’apparition d’un problème foncier concernant la propriété du lot de terrain loué auprès d’une autre personne, depuis sa création, surtout qu’il s’est avéré que cette parcelle est du domaine de l’Etat.
Elle a ajouté que, malgré les tentatives accomplies avec les autorités régionales et le ministère des Domaines de l’Etat pour régler ce problème et accorder à l’entreprise le droit d’exploitation, aucune réponse favorable n’a été donnée à sa demande.
La gérante de la société demande aux autorités concernées de trouver une solution pour la propriété du lot de terrain. Elle a, en outre, souligné qu’elle est disposée d’accepter toute solution avec le ministère des domaines de l’Etat, afin de préserver les intérêts des travailleurs et de l’entreprise, ainsi que ceux de l’économie tunisienne, grâce au produit qu’elle exporte vers plusieurs pays. De son côté, le secrétaire général du gouvernorat de Sidi Bouzid, Moncef Bouazizi, a affirmé que le lot du terrain sur lequel est installée l’entreprise et dont la surface est de 1,6 ha, avait été cédé, en 1979, à un particulier, pour qu’il construise une usine, et ce dernier avait présenté de multiple demandes, à plusieurs reprises, pour demander la régularisation, conformément à la réglementation en cours.
Il a ajouté que, face à l’opposition à cette régularisation présentée par la gérante de la société “Du bois d’olivier”, la décision avait été prise de reporter le règlement au profit du premier exploitant du lot de terrain, au cours d’une réunion tenue au début du mois de mars 2013, au siège du ministère du Domaine de l’Etat, en vue de trouver une solution garantissant l’intêret de la région et, surtout, les intérêts des travailleurs, après le réexamen et l’évaluation de l’usine.