L’Ecole nationale des ingénieurs de Monastir a organisé du 11 au 13 mars 2013, une “école du printemps” autour du mastère professionnel des technologies en production mécanique, avec la participation de neuf étudiants tunisiens, six marocains et six autres algériens.
Le directeur de l’Ecole, Abdelmajid Amara, a indiqué, jeudi dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP dans la région, que le mastère concerné est financé par la communauté européenne, dans le cadre du programme Tempus.
Ce mastère a été proposé aux ministères de l’Enseignement supérieur des trois pays maghrébins et il est attendu qu’il démarre, au cours de la prochaine année universitaire, durant la même période, en Tunisie, en Algérie et au Maroc, avec la possibilité pour les étudiants de se déplacer entre ces trois pays et d’effectuer des stages dans des pays européens partenaires du programme, a ajouté M. Amara.
De son côté, le directeur du département d’ingénierie mécanique à l’Ecole supérieur des ingénieurs de Monastir et responsable de “l’école du printemps”, Heykel Marouani, a expliqué que des professeurs des trois pays maghrébins, d’Allemagne, de France et de Suède ont présenté, au cours de deux sessions, des cours intensifs en ingénierie mécanique.
Il a ajouté que les cours sont des exemples de ceux qui seront donnés dans le cadre de ce mastère et que l’objectif de “l’école du printemps” est de connaître le degré de compréhension de ces cours par les étudiants.
Le responsable de “l’école du printemps” a, en outre, souligné que les étudiants ont pris connaissance d’un mode d’enseignement différent, surtout que les cours ont été orientés vers la production mécanique, ainsi que des techniques modernes dans le domaine de l’industrie, en Allemagne, en Suède et en France.
Il a, aussi, fait remarquer que d’autres écoles similaires seront organisées à Annaba (Algérie), du 8 au 10 avril 2013, et à Casablanca (Maroc), à la mi-mai 2013.
Le programme Tempus est financé par l’Union européenne et vise la consolidation des moyens de développement de l’enseignement supérieur, dans les pays partenaires de l’Europe de l’est, de l’Asie centrale, de l’ouest des Balkans et du bassin méditerranéen.
Il veille, en outre, à l’encouragement de la coopération entre les établissements et cible la réforme et la modernisation des systèmes d’enseignement supérieur dans les pays partenaires.