Des plasticiens tunisiens ont organisé samedi à Hammamet un débat sur la relation entre Art et engagement.
La rencontre, de deux jours, se tient à l’initiative de l’Union des artistes plasticiens tunisiens (UAPT) en marge du mois national des arts plastiques, durant lequel on prévoit une table ronde le 22 mars sur “le marché de l’art” et une exposition de 150 oeuvres d’arts plastiques au palais d’El Abdeliya, à la Marsa.
“La relation entre art et engagement pourrait se traduire par un engagement horizontal qui tient compte des contraintes éthiques, sociales ou politiques ou encore par un engagement multidimensionnel où l’artiste exprime les préoccupations de la société”, ont expliqué les organisateurs de cette manifestation culturelle.
“L’art ne peut rester en dehors de la dynamique politique” a estimé pour sa part le ministre de la culture Mehdi Mabrouk qui affirme le besoin “d’un engagement citoyen” qui propose une lecture différentes du commun.
M. Mabrouk a aussi appelé à l’élaboration “d’une politique de la cité” à laquelle l’art donnera une esthétique par les mots, les couleurs et les formes.
Différentes lectures seront données lors de cette rencontre de la relation entre engagement et art, la signification de l’engagement et sa fonction sociale et la place de l’art par rapport à l’engagement et à l’hégémonie du marché.
Un débat sera aussi ouvert sur la relation entre art et politique « d’autant plus que la dynamique sociétale et politique, qu’elle soit violente ou pacifique, peut se traduire en un acte critique indépendant ou exprimer plutôt une dépendance avec le risque de se transformer en acte de propagande », estiment les organisateurs.
DI/TAP