« La Tunisie a besoin, plus que jamais, d’une unité nationale solide », a indiqué, vendredi après-midi, le chef du gouvernement désigné Ali Larayedh.
Larayedh qui annonçait, au palais de Carthage, la composition de son gouvernement, a affirmé que « le pays a besoin, également, de faire preuve de retenue et de dépenser tout le temps qui reste et tout l’effort pour la production ».
Les citoyens, a-t-il ajouté, doivent, aussi, prendre conscience de leurs responsabilités nationales et de leurs réelles potentialités, faisant remarquer que « la démocratie est une revendication légitime qui exige patience et compréhension pour qu’elle donne ses fruits ».
« Bien qu’elle ait conservé sa même formation partisane, le gouvernement comporte plusieurs indépendants », a-t-il indiqué, se déclarant optimiste qu’il bénéficiera du soutien de plusieurs groupes parlementaires qui n’y sont pas représentés.
« La composition proposée a répondu à plusieurs critères dont la réduction du nombre des membres du gouvernement, la compétence et la neutralité des ministères régaliens », a-t- il soutenu.
Par ailleurs, Ali Larayedh a affirmé que « toutes les propositions des partis et blocs parlementaires vont vers l’organisation des élections en octobre ou en novembre au plus tard ».
Concernant la dissolution des ligues de protection de la révolution, le chef du gouvernement désigné a indiqué que les membres du gouvernement proposés ont été unanimes quant à l’impératif d’appliquer, rigoureusement, la Loi.
« Toute atteinte à la souveraineté de l’Etat et toute violation des lois qu’elles soient par des individus, par des groupes ou par toute forme d’organisations seront sévèrement sanctionnées par la Loi ».
DI/TAP