Le secrétaire d’Etat libyen de l’Habitat et des Equipements, Farhat Ghribi, a annoncé, vendredi, à Tunis que “son pays oeuvre, actuellement, à la réactivation de nombreux contrats de sociétés de construction parmi lesquelles figurent des entreprises tunisiennes dont les travaux ont été bloqués en Libye après la révolution du 17 février 2011″.
Plusieurs projets tunisiens ont été bloqués en Libye après la révolution dont celui de la Société générale d’entreprises de Matériel et de Travaux “SOMATRA-GET” dont le coût est estimé à 56 millions de dinars libyen. Il s’agit aussi, d’un projet du Bureau arabe tuniso-libyen de consultation.
Intervenant à l’occasion d’une séance de travail avec le ministre de l’Equipement, Mohamed Salmane, le responsable libyen a encouragé les entreprises tunisiennes concernées à se déplacer en Libye pour régler leurs situation, écartant l’idée d’indemniser ces sociétés, surtout avant d’entamer un dialogue avec elles.
M. Ghribi a indiqué que les sociétés de construction et de promotion immobilière auront de grandes opportunités dans la reconstruction de son pays qui connaît une “stabilité sécuritaire”.
Pour sa part M. Salmane, a fait savoir que la Tunisie examinera, avec la partie libyenne, la reprise de l’activité de 30 sociétés ayant arrêté leurs projets après la révolution et les aider à avoir leurs dus.
A noter qu’une délégation libyenne, visite la Tunisie, actuellement, pour participer au MEDIBAT (salon méditerranéen du Bâtiment), tenu à Sfax du 6 au 9 mars courant.
DI/TAP