Un sujet de devoir de synthèse de langue arabe proposé aux élèves de la neuvième année de base au collège Taher Haddad à Nabeul, a suscité, lundi, une vive polémique sur les pages facebook.
Le sujet de l’examen consiste en un dialogue établi entre deux personnes, représentant deux avis différents, une qui justifie et l’autre qui condamne, un attentat perpétré contre un leader politique tout en mettant en relief le danger de la violence, notamment politique, et sa répercussion négative sur l’unité de la société.
Le directeur régional de l’éducation et de l’enseignement à Nabeul, Abdeljalil Syoud a indiqué au correspondant de l’Agence TAP que “la direction régionale a convoqué l’inspecteur de la langue arabe pour donner son avis à ce sujet”. “Un rapport sera élaboré par l’inspecteur et pris en considération pour prendre les mesures pédagogiques ou administratives nécessaires”, a ajouté le responsable.
Le directeur régional de l’éducation a souligné à ce propos “l’attachement à la neutralité de l’établissement scolaire loin des tiraillements politiques”.
Pour sa part le secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement secondaire à Nabeul, Fayez Nakouri a indiqué que “l’enseignante en question a justifié le choix du sujet de l’examen par son lien avec le thème de la violence inscrit au programme d’enseignement des élèves de la neuvième année”. “L’enseignante a fait part de son étonnement de la polémique suscitée autour de ce sujet”, a ajouté le syndicaliste.
Le syndicat “soutient le principe de la neutralité de l’établissement scolaire loin des tiraillements politiques”, a souligné M. Nakouri, signalant que “cela n’empêche pas la possibilité de proposer aux élèves des sujets en rapport avec l’actualité”.
DI/TAP