“Le développement de l’économie tunisienne doit s’orienter vers la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l’agriculture et l’industrie, plutôt que le secteur des services» a indiqué M Jameleddine Ouididi, coordinateur général du comité national de sauvetage de l’UTICA.
Tenant mardi, à Tunis, une conférence de presse, il a fait savoir que “la situation de stagnation que connaît l’économie nationale est due à un système bloqué depuis les années 1990”, recommandant “d’élaborer des études approfondies pour établir un diagnostic de l’économie nationale et de rétablir le ministère de l’économie inexistant depuis 1995″.
M. Ouididi, a souligné que « le phénomène du commerce parallèle s’est, beaucoup aggravé, ce qui a eu pour corollaire de ruiner les unités productives locales. Les lois anti-dumping ne sont pas appliquées aussi bien sous l’ancien régime qu’après la révolution».
En ce qui concerne la situation de l’UTICA, des membres du comité national de sauvetage de l’UTICA ont critiqué le rapport financier, publié par la centrale patronale, lors de son congrés national de 17 Janvier 2013, faisant savoir que ce rapport ” ne couvre pas la situation financière des unions régionales et unions locales, ni des fédérations nationales et n’a pas mentioné la gestion du journal El Bayane”.
DI/TAP