” Ce remaniement ministériel qui n’en finit pas est une véritable tragédie pour la Tunisie”, vient de déclarer Taieb Baccouche, secrétaire général de Nidaa Tounes lors d’une conférence presse organisée mardi 5 mars par l’Union pour la Tunisie. Il est ridicule que le feuilleton du remaniement reste sans suite depuis 9 mois, estime M. Baccouche, et pour quel résultat? “Nous sommes devant un même état de fait, et nous ne croyons pas en ce nouveau remaniement ministériel qui a tout l’air de ressembler à ceux qui l’ont précédé et basés principalement sur le partage des ministères entre les différentes composantes politiques de la Troïka”.
Maya Jeribi, Secrétaire générale d’Al Joumhouri a axé son intervention sur la violence qui s’est accrue dans les rues, dans les cités populaires, dans les institutions scolaires et même à l’encontre des partis politiques au vu et au su des autorités publiques qui ne prennent aucune mesure pour y mettre un terme : ” Le siège d’Al Joumhouri” vient d’être attaqué sans oublier les agressions perpétrées à l’encontre de jeunes qui veulent s’exprimer “.
Iĺ n y a pas que le gouvernement qui n’assure pas, la constituante aussi. Comment gérer la situation, comment pouvoir avancer avec un président continuellement en voyage?, interroge Samir Ben Taieb, porte-parole du parti Al Massar.
Il est aujourd’hui impératif pour toutes les forces démocratiques de s’unir, ça n’est plus un choix, c’est une destinée et après le 6 février, aucune défaillance n’est permise. Nous irons vers le peuple tous ensemble lui expliquer et le convaincre de nos positions, a indiqué Abderrazak Hammami, président du Parti du travail national démocrate qui a appelé toutes les forces démocratiques à rejoindre l’Union pour la Tunisie.
A.B.A