“Je voudrais saluer les enfants de Ksar Helal, fief de la lutte contre la colonisation tout comme je voudrais remercier tous ceux venus spécialement de France, d’Italie et d’Allemagne participer à cette manifestation ” C’est ainsi que Béji Caïd Essebssi à attaqué son discours en cette journée hautement symbolique du 2 mars qui rappelle une autre celle d’un certain mars 1934.
“Ksar Helal est le symbole de la détermination et nous ne pourrons gagner la bataille de la transition démocratique que grâce à notre ténacité et détermination à nous unir. Aucun parti ne peut gouverner seul, ni la Nahdha ni un autre. Il n y a de solution que dans le consensus. Nous voyons aujourd’hui des gouvernements qui se succèdent sans réussir leur mission ni accomplir de grandes réalisations” a tenu à préciser BCE qui a voulu tout juste marquer le coup en se présentant à Ksar Helal, pour y commémorer un évènement hautement historique.
Ceux qui sont venus de loin, ceux qui ont attendu des heures un discours à la hauteur de l’événement, n’en ont pas eu pour leur attente. Rien de vraiment percutant à part des citations se rapportant à l’importance du facteur temps dans la gestion des affaires de l’Etat et au fait que l’on ne peut amputer la Tunisie d’une partie de son histoire en l’occurrence celle des destouriens et du destour.
Le message sera-t-il saisi par les adversaire féroces des destouriens à savoir le CPR et Ennahdha?
Les dernières déclarations de Rached Ghannocuhi concernant la loi sur l’immunisation de la révolution laisseraient penser qu’elle a été renvoyée aux calendes grecques, mais le Cheick nous a habitués à ces allers retours permanents en déclarations et contre déclarations.
Attendons voir…
Amel Belhadj Ali