Le Courant nationaliste populaire a lancé une nouvelle initiative politique visant à convoquer une “conférence nationale pour l’ajustement du processus de la révolution comme alternative à toutes les autres initiatives”, d’après un membre du comité constitutif de ce mouvement, Amor Chahed.
Chahed s’exprimait, mardi, à Tunis, lors d’une conférence de presse pour présenter les objectifs de ce nouveau courant politique. Pour lui, “les initiatives nationales antérieures ont échoué parce qu’elles sont tombées dans le piège du dialogue au niveau des élites alors que les masses populaires sont la principale force dans le pays et doivent à ce titre redevenir un acteur politique”.
Amor Chahed a, par ailleurs, passé en revue les principales manifestations visibles de l’aggravation de la situation en Tunisie aux plans sécuritaire, social et politique, ainsi que les conséquences pour la Tunisie des développements de la situation aux plans régional et international.
Il a, en outre, fait part du soutien de sa formation à la Syrie, “gouvernement et peuple”, réclamant “le retour de l’ambassadeur tunisien à Damas et de l’ambassadeur syrien à Tunis, dans les plus brefs délais”.
Fondé le 14 janvier 2013, le Courant nationaliste populaire est “un courant politique panarabe progressiste » qui rassemble les partis “Mouvement des unionistes libres”, “Ethaouabet”, “l’Avenir” et les Forces populaires “Al-Chaouq” (en cours de constitution), ainsi que des personnalités nationales, a indiqué Amor Chahed lors de la conférence de presse.
Les représentants de ces partis ont fait part de leur engagement à soutenir “les masses paupérisées, marginalisées et spoliées de leurs richesses”, à appuyer la résistance et à empêcher toute ingérence dans les affaires intérieures du pays, tout en proclamant militer pour l’autonomie de décision nationale, la préservation de l’identité arabo-musulmane et le refus de la normalisation”.
DI/TAP