“Enda inter-arabe”, ONG pionnière dans le domaine du micro-crédit en Tunisie, vient d’être classée parmi les meilleures institutions de micro-finance (IMF) en Afrique et notée “quatre étoiles et demie” sur cinq, par l’organisme américain de notation “Microrate”.
Selon MicroRate, leader dans le domaine de la micro- finance, l’institution a montré une forte réactivité, suite à la révolution en Tunisie, en proposant des produits nouveaux et adaptés aux nouveaux besoins de ses clients.
L’ONG a été également notée “a-” pour ses performances financières, par Microrate et appréciée avec le qualificatif “excellente” pour ses accomplissements dans le domaine social, peut-on lire sur son site Web.
“MicroRate”, dont une équipe s’est déplacée en Tunisie du 15 au 19 octobre 2012, estime, que “ENDA” a fait preuve, sur le plan financier, “d’une bonne solidité financière et une bonne maîtrise des opérations et des risques crédit”.
L’institution adopte, d’après l’agence américaine de rating, “une bonne méthodologie de crédit et dispose d’un personnel de qualité et engagé dans la réalisation de sa mission sociale”.
“Malgré une conjoncture difficile caractérisée par la détérioration du climat économique, suite à la révolution tunisienne, “Enda Inter-Arabe” a fait preuve d’une forte capacité d’adaptation et a pu assurer, à la fois, son équilibre financier et une bonne gestion de ses activités”, indique le communiqué publié sur Internet.
Créée en Tunisie en 1990, Enda- Inter-arabe s’est fixée pour mission la réduction de la pauvreté à travers l’inclusion financière, l’intégration des populations dans les zones les plus vulnérables et la défense des droits des femmes à créer des projets.
L’ONG dispose, jusqu’à ce jour, d’un réseau de 68 agences réparties sur les 24 gouvernorats du pays et compte quelque 212 mille “clients actifs” et bénéficiaires de ses micro-crédits, dont 70% sont des femmes.
L’organisation envisage de porter, d’ici 2017, le nombre des bénéficiaires de ses crédits, à 500 mille personnes parmi les populations les plus défavorisées.
DI/TAP