Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a reçu, mercredi, au palais de Carthage, une délégation d’Al Massar (la Voie démocratique et sociale), composée de Samir Taïeb, Nadia Chaabane, Fadhel Moussa et Faouzi Charfi.
« Le président de la République nous a proposé de faire partie du nouveau gouvernement », a déclaré Samir Taieb à l’issue de la rencontre, ajoutant que « le refus d’Al Massar de participer au futur gouvernement, par principe, ne nous empêche pas de consulter les structures du parti, ainsi que nos alliés et nos amis ».
« Nous annoncerons notre ultime position aujourd’hui même », a-t-il relevé. Par ailleurs, Samir Taieb impute au mouvement Ennahdha et au Congrès pour la République, la responsabilité de « l’échec de l’initiative » du chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali. « Ennahdha devra assumer la responsabilité de ses choix qui n’ont pas été à la hauteur de ce moment historique ni démontré aux Tunisiens qu’elle privilégie l’intérêt national », a-t-il soutenu.
De son côté, Fadhel Moussa a indiqué que le président de la République peut prendre l’initiative de désigner un nouveau chef du gouvernement n’appartenant pas à la Troika, pour le charger de former un gouvernement, conformément à l’article 19 (3ème paragraphe) de « la petite Constitution ». Cette personne devra néanmoins obtenir la confiance de l‘Assemblée Nationale Constituante, a-t-il précisé.
DI/TAP