La situation actuelle du pays exige un gouvernement de coalition avec une large participation des partis et des compétences, a déclaré le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, à l’issue de la rencontre qu’il a eue, mercredi après-midi, au palais de Carthage, avec le président de la République provisoire, Moncef Marzouki.
“Nous sommes d’accord que ce gouvernement doit être formé en un court laps de temps ne dépassant pas la fin de cette semaine”, a-t-il ajouté.
Il a, également, précisé que le mouvement Ennahdha a constaté auprès de plusieurs parties et formations politiques, une certaine prédisposition à se joindre au prochain gouvernement, indiquant que le mouvement a entrepris des consultations avec certains partis politiques, dont “Al Joumhouri”. “Nous sommes ouverts à tous les partis de la Révolution”, a-t-il affirmé.
Et d’ajouter, “Nous ne sommes pas encore parvenus à déterminer les noms des candidats à la présidence de ce gouvernement, mais nous poursuivons les discussions avec Hamadi Jebali, à ce propos”.
Concernant la position d’Ennahdha quant à la neutralité des ministères régaliens, il a signalé que son “mouvement poursuit les concertations sur ce sujet”.
Pour sa part, Ameur Larayedh, président du bureau politique, a confirmé que le mouvement Ennahdha poursuit, actuellement, ses discussions avec Hamadi Jebali qui pourrait, selon lui, “figurer parmi les candidats à la présidence du prochain gouvernement”.
A préciser que la délégation d’Ennahdha ayant rencontré Moncef Marzouki, était composée de Rached Ghannouchi, Fethi Ayadi, Ameur Larayedh, Sahbi Atig et Abdelhamid Jelassi.
DI/TAP