Dans “Ce que je crois” du 17 février 2013 (Jeune Afrique n°2719), Béchir Ben Yahmed a notamment écrit :”Ayant réussi à accéder au pouvoir, les islamistes tunisiens vont le garder. Sur la base d’un compromis qu’ils finiront par trouver entre leurs modérés et leurs rigoristes. Ni tout à fait unis ni complètement désunis, ces islamistes ont en commun le sentiment qu’il leur faut, coûte que coûte, conserver ce pouvoir qu’ils ont reçu… comme un cadeau divin.Tant qu’ils n’auront en face d’eux qu’un assemblage disparate d’oppositions, et tant que leurs alliés qui leur servent de porte-voix et de caution continueront à les servir, ils prévaudront.
Mais, la Tunisie, hélas pour elle, n’aura pas à sa tête le pouvoir capable de lui faire épouser le XXIè siècle.
(Source: Jeune Afrique)