Le président du groupe “Liberté et dignité” à l’Assemblée nationale constituante, Mohamed Tahar Iléhi, a imputé la démission de certains membres du groupe à leur “échec à imposer la marque du parti Al-Amane”, y voyant les causes réelles de cette défection.
Jusqu’à présent, il y a eu quatre démissions et non cinq, a indiqué, samedi, le président du groupe Liberté et dignité dans une déclaration à l’agence TAP, affirmant que le groupe compte actuellement 11 membres, avec de possibles autres ralliements d’ici la semaine prochaine.
Le groupe Liberté et dignité s’en tient encore à la “déclaration de la nouvelle coalition” paraphée, jeudi dernier, par les partis d’Ennahdha, du Congrès pour la République et du mouvement Wafa et préfigurant la formation d’un “gouvernement de compétences et de coalition politique nationale, ouvert aux personnalités indépendantes et de partis”, a ajouté Mohamed Tahar Iléhi.
Les députés Moez Kammoun, Anouar Marzouki, Nizar Kacem et Kamel Saadoui avait annoncé leur démission du groupe Liberté et dignité, outre le député Kamel Brahim qui avait, lui aussi, démissionné avant de se rétracter.
DI/TAP