Les cinq membres démissionnaires du bloc pour la liberté et la dignité ont expliqué les raisons de leur décision annoncée, jeudi, par « la persistance de Mohamed Tahar Ilahi à s’imposer comme président de ce groupe ».
Dans une déclaration commune dont une copie est parvenue à la TAP, les démissionnaires ont expliqué que depuis la formation de leur bloc, et contrairement aux autres groupes, un système d’alternance y a été instauré, notant, que la présidence du bloc est passée successivement de Mohamed Néjib Hosni, à Abderrazek Khalouli, puis à Mohamed Tahar Ilahi, jusqu’à l’élection, depuis plus de trois mois, de Kamel Saadaoui, pour succéder à Ilahi.
Selon la même déclaration, la démission est venue comme ultime recours pour les cinq membres du bloc qui n’ont pas trouvé de terrain d’entente avec Ilahi qui « refuse d’effectuer la passation à Saadaoui ».
DI/TAP