Abdellatif Mekki, membre du bureau politique du mouvement Ennahdha, ministre de la santé, a indiqué que son parti discute la proposition du chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, “partant de l’intérêt national, stratégique et de la révolution”.
Mekki a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, que le mouvement Ennahdha comprend que le secrétaire général du parti prenne cette initiative, insistant sur la nécessité pour le pays de disposer d’un gouvernement, dans les prochains jours.
La situation exige un gouvernement de coalition formé de politiques compétents pour tracer la ligne politique dans tous les domaines, notamment la réforme et la lutte contre la corruption, ainsi que de techniciens compétents engagés à faire réussir la révolution, estime Ennahdha selon mekki.
L’actuel gouvernement est composé de compétences présentées par les partis et des compétences ayant des engagements politiques personnels, signale-t-il appelant à conserver ce « modèle ».
La question est, actuellement, entre les mains des partis, a indiqué Mekki. Et d’ajouter, les discussions se déroulent au sein du mouvement et avec ses partenaires à l’instar du Congrès pour la République, le mouvement Wafa et le groupe pour la liberté et la dignité, ainsi que certains constituants indépendants. Les concertations avec Ettakatol pour rapprocher les points de vue « atteignent une phase très avancée », a-t-il indiqué.
« Nous maintenons notre position pour un gouvernement de coalition nationale groupant des politiques compétents et des techniciens engagés en faveur de la révolution », a fait savoir Mekki, indiquant qu’un gouvernement de compétences sans engagement politique, ni en faveur de la révolution est handicapé et ne peut avancer.
Le gouvernement de compétences de l’ère Beji Caid Essebsi n’a pas réussi dans le traitement des grands dossiers, a-t-il estimé évoquant le recul de l’économie, les troubles sociaux, l’aggravation du chômage et l’échec du règlement du travail intérimaire.
DI/TAP