Selon Rim Ghachem, chef du service des consultations de l’Hôpital Razi, en 2012, le nombre de consultations, dans cet hôpital, s’est élevé à 150.000, en augmentation de 25% par rapport à l’année 2011.Elle a affirmé sur radio ExpressFM que le Tunisien est devenu de plus en plus irritable après la révolution et que si en 2011 la plupart des patients étaient des policiers, en 2012 ce sont plutôt les enseignants et les cadres paramédicaux qui sont les plus affectés par les dépressions en raison de l’absence de sécurité dans les établissements scolaires et hospitaliers. Les femmes sont les plus affectées par ces traumatismes.
Après l’assassinat du leader Chokri Belaid, le nombre des consultations a augmenté d’une manière significative, affirme Rim Ghachem, en appelant les autorités à améliorer la visibilité et à rassurer les Tunisiens.
On signale également une augmentation sensible de consommation de drogues douces, de boissons alcoolisées, de calmants, d’antidépresseurs et de cannabis.