Les propriétaires des locaux commerciaux situés au centre de la ville de Bizerte ont exprimé leur colère contre l’amoncellement des déchets dans les principales artères, les places publiques et les marchés municipaux de leur région.
Cette situation qui dure depuis plus de deux semaines a suscité le mécontentement des habitants qui rejettent la responsabilité sur la délégation spéciale de la municipalité de Bizerte, accusée “de laxisme envers l’état préoccupant de l’environnement dans la ville”.
Contacté par le correspondant de l’Agence TAP dans la région, le président de la délégation spéciale de la municipalité de Bizerte, Mohamed Riadh Lazzem a souligné que la municipalité n’assume aucune responsabilité dans le traitement du dossier des déchets.
Il s’agit, a-t-il dit, d’une question “d’ordre national”, ayant trait à la grève observée par les ouvriers et les agents des sociétés de sous-traitance en charge de la gestion des décharges contrôlées et de centres de transformation sous la tutelle de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANged).
“La municipalité de la ville de Bizerte a tenté à maintes reprises de trouver des solutions concrètes à cette question à travers l’exploitation des décharges provisoires qui ne pouvaient contenir les grandes quantités de déchets accumulées depuis plus de 15 jours.
De sérieux efforts sont déployés à l’échelle nationale afin rechercher une solution radicale au litige né entre les sociétés de sous traitance et les centres de transformation, a-t-il ajouté.
DI/TAP