Dans un article publié sur le site Kapitalis, un professeur en médecine nommé Ali Bakir a dressé une lettre ouverte au président de la république provisoire Moncef Marzouki.
Voici quelques passages :
« Par votre aveuglement, à cause d’une ambition démesurée, vous vous retrouvez aujourd’hui complice d’un assassinat politique inédit en Tunisie depuis celui de Farhat Hached. Mais celui de feu Chokri Belaïd est encore plus désolant car il est l’œuvre de forces obscures tunisiennes et non coloniales! »
« Votre complicité et celle de M. Ben Jaâfar à ce désastre a commencé dès le lendemain des élections d’octobre 2011. »
« Nous sommes surpris de voir naître une coalition contre-nature entre des progressistes, plutôt de centre-gauche, et des conservateurs de droite qui traitaient les laïcs (dont vous êtes), lors de leur campagne électorale (avec l’aide de leurs imams dans leurs discours des vendredis) de mécréants. »
« A cause de votre rêve vous avez aidé Ennhadha à se débarrasser de la commission d’experts en droit constitutionnel et ainsi nous héritons d’un «brouillon de brouillon» de la Constitution d’une nullité incommensurable tant sur le plan de la forme que sur celui du fond. »
« Vous n’avez jamais réagi devant les appels à la violence et au meurtre (passibles d’au moins un an de prison par la loi) ni devant les exactions commises par des gangsters appartenant à des bandes, appelées fallacieusement Ligues de protection de la révolution (LPR) et qui, en fait, ont usurpé les comités de quartiers dont les jeunes ont été de vrais protecteurs. »
« Aucune réaction De votre part quand le «Majless Choura» du Calife a demandé la libération des assassins de Nagdh et leur élévation au rang de militants !!! »
En un mot, vous avez déshonoré la plus haute fonction de l’Etat, détruit l’image de marque de la nation et, surtout, trahi la révolution. »
En Continu: