Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué que “le gouvernement français est inquiet et attentif face à la crise politique en Tunisie, mais qu’il n’interviendra pas dans ses affaires”. “Nous n’avons pas à intervenir dans ce qui se passe en Tunisie, mais nous demeurons attentifs et inquiets parce que c’est un pays ami”, a-t-il dit.
Dans une déclaration rapportée, dimanche, par l’agence France Presse (AFP), Fabius a affirmé qu’il pensait que la Tunisie était le pays où la révolution pouvait aboutir à des résultats positifs dans le calme, parce que c’est un pays qui a un taux de développement élevé, un niveau d’éducation important et où les femmes bénéficient de leurs droits.
Le chef de la diplomatie française a ajouté “qu’il faut, en tout cas, écarter la violence et condamner l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd”, formulant le voeu de voir les autorités et les membres de l’Assemblée nationale constituante (ANC) parvenir à une solution à travers le dialogue.
D’autre part, Fabius a indiqué ne pas être au courant d’un éventuel report de la visite du président français, François Hollande, en Tunisie, prévue en mai prochain.
DI/TAP