L’Institut Arabe des Droits de l’Homme (IADH) a affirmé que “plusieurs indicateurs poussent aujourd’hui à l’inquiétude et à la peur quant à l’avenir du processus de transition démocratique dans la région arabe”.
Il évoque, dans une “lettre” publiée samedi, une “rupture des réformes politiques, sociales, économiques et culturelles, une mainmise sur les institutions et leur instrumentalisation à des fins partisanes, une augmentation considérable des violations des droits de l’Homme et une escalade de la violence en général et de la violence politique en particulier”.
Cette violence, regrette l’Institut, s’est “transformée en assassinats ciblant les leaders et militants politiques, les personnalités nationales et les intellectuels”, citant dans ce sens l’assassinat du chef politique et défenseur des droits de l’Homme Chokri Belaïd, tué par balles le 6 février.
L’IADH estime qu’il est de son devoir “de mettre en garde contre les voix prônant l’exclusion et la marginalisation” et accusant autrui de ” trahison et de mécréance”, rappelant son initiative se rapportant au Pacte de Tunis pour les droits et les libertés qui tend à « lancer un large dialogue social permettant d’unifier le peuple tunisien autour de choix et d’orientations servant les objectifs de la révolution ».
DI/TAP