Le Centre Carter a condamné, samedi, l’assassinat “vraisemblablement politique” du secrétaire général du Parti des Patriotes Démocrates Unifié et coordinateur général du Front Populaire Chokri Belaïd.
“L’assassinat de Chokri Belaïd ne cible pas uniquement sa personne et son droit à exprimer librement ses opinions, mais constitue une agression contre tous les tunisiens désireux de vivre dans une société libre et démocratique”, estime l’ancien président américain Jimmy Carter dans un communiqué.
Le Centre Carter condamne, également, tous les actes de violence à l’encontre des partis politiques, militants, journalistes et citoyens ainsi que les attaques perpétrées contre des lieux de culte au cours des dernières semaines, affirmant que “toutes ces agressions s’opposent aux principes d’une société démocratique”.
Il appelle l’ensemble des tunisiens et les leaders politiques à la retenue, à rejeter la violence et à encourager le dialogue pacifique, exhortant les autorités tunisiennes à “condamner la violence politique, à mener l’enquête et à prendre toutes les mesures nécessaires”.
DI/TAP