Le conseil de l’université de Carthage a décidé, la création d’une cellule d’études et de recherches sur la violence. C’était lors de sa réunion samedi pour examiner la position de l’université face à la montée de la violence dans le pays qui a atteint son paroxysme avec l’assassinat, mercredi 6 février, du militant Chokri Belaid, secrétaire général du Parti des Patriotes démocrates unifié.
Les membres du conseil ont également convenu de donner à la salle des réunions de l’Université de Carthage, le nom de Chokri Belaid, d’organiser des forums de discussions avec les associations et clubs d’étudiants sur la violence et d’inviter les facultés et écoles relevant de l’université, à tenir des réunions avec les professeurs, le personnel administratif et les étudiants autour de ce fléau.
Dans un communiqué, les membres du conseil qui dénoncent fermement la propagation de la violence dans le pays et en milieu universitaire, mettent en évidence le rôle, voire la responsabilité de l’université, entant que composante fondamentale d’avant-garde dans l’encadrement de la jeunesse. « Une jeunesse sur qui la Tunisie compte pour réaliser les objectifs de la révolution de la dignité et de la liberté ».
DI/TAP