Les obsèques ce vendredi 8 février 2013 de l’opposant Chokri Belaid, assassiné devant son domicile le mercredi 6 courant, ont entraîné, d’abord, la paralysie du pays, à travers une grève générale lancée à l’initiative des partis politiques et appuyée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Ensuite, des manifestations partout, notamment dans les grandes villes du pays : Tunis (la capitale), Bizerte, Nabeul, Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa… Et partout pratiquement les mêmes slogans: l’hymne national, “les assassins et leurs commanditaires doivent être traduits en justice“…
Chokri Belaid a également eu des obsèques nationales : sa dépouille a été transportée par un véhicule militaire. Le drapeau national a été mis en berne, selon les directives du président de la République provisoire, Moncef Marzouki.
Enfin, on avance le chiffre de “5.000 personnes” ayant assisté aux funérailles de Chokri Belaid au Jellaz. On fait également état de plusieurs bureaux d’Ennahdha incendiés à travers le pays et des commerces saccagés. Quant au dispositif sécuritaire, difficile d’évaluer le nombre de policiers et militaires déployés dans les différentes villes…
TB
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