Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, s’est entretenu, jeudi, au palais de Carthage, avec plusieurs personnalités nationales sur l’évolution de la situation dans le pays.
“Aujourd’hui, l’image de la Tunisie n’est pas rassurante”, s’est indigné l’homme politique et ancien ministre Ahmed Mestiri à l’issue de sa rencontre avec le président Marzouki, imputant la responsabilité de ce qui se passe dans le pays à toute la classe politique, notamment les partis au pouvoir.
“La Tunisie a plus que jamais besoin de rassurer et de rétablir la sécurité et la stabilité ainsi que de mettre un terme aux tensions sociales qui secouent le pays”, a-t-il insisté, soulignant que “nous avons les moyens de résoudre tous les problèmes”.
De son côté, l’ancien ministre Mansour Moalla a appelé à la solidarité et l’unité, soulignant la nécessité de former un gouvernement d’union nationale “chargé de gérer les affaires du pays pour une période d’au moins de trois ans”.
Pour Noureddine Hachad, fils du leader syndicaliste Farhat Hached, “les obsèques de feu Chokri Belaid seront l’occasion, vendredi, de réitérer l’appel au rejet de la violence”. Il a, en outre, appelé les trois présidents à adresser des messages rassurants au peuple, à soutenir l’unité nationale et à fixer une date définitive pour les élections.
DI/TAP