Le président de la République Provisoire, Moncef Marzouki, a affirmé, mercredi, que “derrière l’assassinat de Chokri Belaid, se cachait un complot monté contre la Tunisie pour menacer sa sécurité et sa stabilité et semer le trouble “.
Dans une déclaration à la presse, à son arrivée à l’aéroport Tunis-Carthage de provenance de Strasbourg, il a indiqué que “les dernières attaques contre les mausolées font partie du complot et que les personnes impliquées tentent de semer le doute entre les Tunisiens”.
Il a souligné sa confiance en le système de sécurité pour dévoiler les coupables, appelant la classe politique à faire preuve de patience et de sagesse pour dépasser cette crise.
Dans une allocution devant le Parlement européen, en marge de la visite qu’il a effectuée (5-6 février), à Strasbourg (France), le président de la République a souligné que ce crime constitue “une menace et un message adressé à nous tous que nous dénonçons”, soulignant l’engagement à dévoiler les forces antirévolutionnaires et à avancer à pas sûrs vers la réalisation des objectifs de la révolution.
Suite à l’assassinat de Chokri Belaid, Moncef Marzouki a décidé d’annuler sa participation au 12ème sommet de l’organisation de la conférence islamique prévue au Caire, les 6 et 7 février, et ce après sa visite à Strasbourg.
DI/TAP