Le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, a affirmé que l’assassinat du secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, Chokri Belaid, est “un crime politique odieux” contre le peuple tunisien et contre les principes de la révolution, dont notamment la tolérance et l’acceptation de l’opinion contraire.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a indiqué que ce crime constitue “un indice grave” qui nécessite la vigilance face au complot des ennemis de la révolution qui tentent de mener le peuple tunisien vers la violence.
Jebali a appelé à ne pas se précipiter vers les accusations et à laisser la justice faire son enquête, soulignant que le rôle du gouvernement est d’arrêter les criminels et de dévoiler la vérité.
Il a rappelé que la préservation de la sécurité est la responsabilité de tous pas seulement du gouvernement ou du ministère de l’intérieur.
Le chef du gouvernement a précisé que ce crime ne vise pas uniquement la personne de Chokri Belaid mais il touche toute la Tunisie et cherche à tuer tout espoir en la démocratie et les libertés.
Il a invité tous les acteurs politiques au dialogue et au consensus et à la rupture avec les intérêts étriqués des partis et des individus.
DI/TAP