Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi matin devant le ministère de l’Intérieur, à l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis, dénonçant l’assassinat de Chokri Belaid, secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié.
Les manifestants, dont la majorité est constituée d’étudiants et de partisans du Front populaire, ont appelé « à faire tomber le gouvernement », scandant de nombreux slogans dont notamment «Aujourd’hui Chokri, demain à qui le tour?».
Mohamed Ali Asli, de la Coalition civile contre la violence, a déclaré à l’agence TAP que «ce qui se passe aujourd’hui était prévisible. C’est le résultat des multiples tiraillements politiques et de l’absence de sécurité».
Foued Alaïmi, syndicaliste, a, de son côté, estimé qu’il s’agit d’«un assassinat politique planifié», dénonçant un crime qui «entraînera le pays dans une spirale de violence ».
Un important dispositif sécuritaire a été déployé sur l’avenue Habib Bourguiba et les rues avoisinantes. La circulation automobile est revenue à la normale après une fermeture momentanée de l’avenue.
DI/TAP
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