Le ministre des Technologies de l’information et de la communication, Mongi Marzoug, a déclaré, mardi, que son département est disposé à accorder plus d’autonomie au Centre national de back up (Cnbu), structure de sauvegarde et de sécurité des grandes applications informatiques de l’Etat, basée à Bizerte.
Le CNBU fonctionne sous la tutelle du CNI (Centre national d’informatique) qui lui assure ses besoins en ressources humaines et matérielles ainsi que la logistique.
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale constituante (ANC), le ministre a précisé qu’après l’installation des fibres optiques à haut débit (1 Gigabit), le CNBU “est désormais capable d’assurer son activité en toute indépendance et sans être affilié au CNI”.
“Cette démarche nécessite, néanmoins, d’être étudiée sur le plan juridique”, a-t-il dit.
Interrogé par ailleurs sur la faiblesse de la couverture du réseau de communication à Sidi Bouzid, notamment, dans les délégations lointaines du centre du gouvernorat, l’une des raisons derrière la réticence des investisseurs à réaliser des projets dans la région, M. Marzoug a répondu que ce problème est sur le point d’être résolu.
Car, d’après lui, un cahier des charges a été élaboré pour autoriser l’opérateur téléphonique Tunisiana de lancer des services de 3G avec, en exigence, la couverture prioritaire des régions intérieures, indépendamment du nombre des habitants.
Créé depuis 2008, moyennant un co-financement de la Banque mondiale (2,2 millions de dollars) et du Fonds de développement de la communication de (3 millions de dinars), le CNBU a pour mission d’organiser les données et les applications de l’Etat, hébergées par le CNI et d’assurer, aussi, grâce aux copies de sauvegarde, la disponibilité des grandes applications de l’administration et la continuité des services fournis aux utilisateurs.
Le centre est aussi chargé du suivi des progrès au niveau mondial à travers l’élaboration d’études spécifiques sur les nouveautés dans le domaine des technologies.
DI/TAP