« La non inscription du caractère universel des droits et des libertés dans la nouvelle Constitution représente un obstacle devant la réalisation des objectifs de la révolution et ouvre les portes aux conflits idéologiques », a affirmé le président de l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), Abdel Basset Ben Hassen.
Ben Hassen qui s’exprimait, mardi, à Tunis, lors d’une réunion de concertation organisée par la coordination du Pacte de Tunis pour les droits et libertés, a averti que des forces politiques tentaient d’empêcher l’inscription des droits universels de la nouvelle Constitution appelant à l’activation du Pacte lancé le 25 juillet dernier par l’IADH avec le concours de plusieurs organisations et associations.
Le président de l’IADH a appelé à faire pression sur l’Assemblée nationale constituante (ANC) en vue de la constitutionnalisation de l’universalité des droits de l’Homme estimant qu’il est toujours temps d’améliorer la version définitive de la Constitution.
D’autre part, les participants à cette rencontre ont appelé à l’intensification de l’action sur le terrain pour faire connaître le Pacte de Tunis pour les droits et les libertés et inciter les citoyens ainsi que les élus de l’ANC à le signer.
Les participants ont, également, appelé à l’organisation de conférences et de workshops sur l’universalité des droits et des libertés et son effet positif sur la vie publique.
A ce jour, le Pacte de Tunis pour les droits et les libertés a récolté 60.000 signatures de citoyens et une soixantaine d’élus de l’ANC.
DI/TAP