Seize agents de gardiennage et de nettoyage au sein de la Société tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) ont entamé une grève de la faim sauvage devant le siège de la société à Tunis.
Cette grève vient en réaction au refus de la STEG d’améliorer leur situation matérielle et de les titulariser, ont expliqué des agents de la sous-traitance à la correspondante de TAP.
Lundi, rassemblés devant le siège de la STEG à Tunis, ils ont scandé des slogans tes que “la titularisation ou la mort”, “non à l’atermoiement ! non à l’exclusion ! non à la marginalisation !” et “nous revendiquons notre titularisation !”.
Ali Ben Hassine, président du syndicat des agents de gardiennage et de nettoyage au sein de la STEG, a expliqué à la correspondante de TAP, qu’il s’agit de la troisième réaction de ces agents, qui avaient déjà entamé une grève de 10 jours sur tout le territoire du pays depuis le début de l’année 2013 et effectué un sit-in devant le ministère des affaires sociales”.
Le syndicat avait revendiqué, dans une note de grève adressée au ministère de l’industrie, à celui des affaires sociales et au PDG de la STEG, “la régularisation de la situation professionnelle des agents de nettoyage et de gardiennage, leur intégration au sein de la société mère et l’augmentation de leurs salaires”.
DI/TAP