Les employés et journalistes de la Radio Zitouna observent, à partir de lundi, un sit-in illimité au siège de la radio pour revendiquer la démission de son administrateur, Rachid Tabakh.
Les employés de la radio contestent, notamment, la non application de l’accord établi, il y a six mois, entre le syndicat général de la culture et de l’information et la direction de la radio, outre le renvoi abusif de quatre employés et l’ingérence de l’administrateur dans la ligne rédactionnelle.
De son côté, Rachid Tabakh a rejeté ces accusations, en soulignant « l’existence d’un courant opposé à toute réforme au sein de la radio ».
Il a fait remarquer que certaines nominations à la tête des services de l’établissement « ne tiennent pas en compte le critère de la compétence ». Il a, également, relevé plusieurs infractions aux instructions concernant la marche de l’établissement et le non respect de l’horaire du travail de la part de certains employés, outre le refus de le mettre au courant de plusieurs dossiers administratifs et financiers.
S’agissant de l’accord conclu avec le syndicat de la culture et de l’information, Tabakh a assuré avoir respecté le volet se rapportant à la titularisation et à l’octroi des primes, ajoutant qu’il ne peut prendre de décisions sans se référer au ministère des finances, notamment, en ce qui concerne l’application du statut de la radio nationale à l‘établissement de la Zitouna. A cet effet, le ministère des finances recommande de changer la forme de la société en établissement public à caractère financier, avant d’examiner cette revendication, a-t-il fait savoir.
A noter que le porte-parole du président de la République, Adnen Mnasser, de passage, lundi, devant le siège de la Zitouna, a promis aux employés de la radio d’organiser une rencontre à la présidence de la République avec leurs représentants pour s’enquérir de leurs préoccupations.
DI/TAP