Le Conseil national du Parti de la Réforme et du Développement (PRD) a décidé de retirer la confiance du comité directeur provisoire du parti, considérant les décisions et négociations qu’il a engagées après la date du 24 janvier 2013 “dépourvues de toute valeur” et n’engageant pas le parti de l’alliance démocratique dont le PRD est un “membre fondamental”.
Le coordinateur général du comité directeur provisoire du PRD avait annoncé, le 24 janvier, que le secrétaire général du parti Mohamed Goumani est exclu de l’alliance pour avoir fait part de sa disposition à rejoindre le gouvernement remanié, rappelle un communiqué publié lundi par le conseil national.
Réunis en urgence dimanche soir, les membres du Conseil ont également décidé de rompre avec le courant réformiste dirigé par Mohamed Hamdi, et visant la création d’une organisation politique unifiée, “en raison du non respect des accords conclus”, lit-on dans le communiqué.
Ils estiment que la tentative d’exclure le secrétaire général du parti Mohamed Goumani est une attaque contre le PRD tout entier, “qui constitue un partenaire politique majeur dans l’alliance”.
Le Conseil national du parti soutient la position de Mohamed Goumani “qui a réagi positivement aux orientations du chef du gouvernement provisoire visant l’adoption d’un nouveau contrat politique pour diriger la seconde phase de l’étape constitutive et l’ouverture sur les partis et les personnalités nationales dans le cadre des concertations sur le remaniement ministériel”.
Le Conseil national a mandaté le secrétaire général du PRD et les membres de son bureau politique pour poursuivre les activités du parti.
La réunion d’urgence du Conseil national du PRD a été consacrée à l’examen de la “crise organisationnelle et politique qui secoue l’initiative de créer le parti de l’alliance démocratique”, indique-t-on de même source.
DI/TAP