Habib Melawah, directeur central de l’exploitation et de la distribution des produits pétroliers à la société nationale de distribution des pétroles (SNDP), a mis en garde “contre les éventuels impacts d’une autre grève des agents des sociétés de transport d’hydrocarbures”. “En cas d’une deuxième grève de deux jours, il ne sera pas possible de garantir la distribution d’essence et d’hydrocarbures et les réserves seront épuisées en une seule journée”, a indiqué, vendredi, le responsable lors du point de presse périodique de la cellule de communication de la présidence du gouvernement.
La Tunisie compte 830 stations de distribution d’hydrocarbures opérant sur tout le territoire. Elles assurent la distribution d’environ 8,3 millions de litres d’essence par jour. Les agents des sociétés de transport des hydrocarbures, avaient observé, les 28 et 29 janvier 2013, une grève à l’appel de la Fédération générale de la pétrochimie, relevant de l’UGTT. Les grévistes revendiquent la réduction des heures de travail (de 48 à 40 heures), l’augmentation des salaires et l’octroi de primes de risque aux transporteurs.
M. Habib Melawah a appelé, à cet effet, à opter pour le dialogue et à prendre en considération l’intérêt de la nation afin d’éviter cette grève qui aura, selon ses propos, des conséquences “néfastes à tous les niveaux, notamment, en ce qui concerne les ménages outre le blocage de plusieurs activités économiques et commerciales”. Plusieurs sit-in et mouvements de grève ont eu lieu après la révolution du 17 décembre/14 janvier, dans le domaine de la distribution et du transport des hydrocarbures notamment à Skhira et à Gabès, ce qui a affecté les activités de distribution des hydrocarbures et des bonbonnes de gaz, a- t-il rappelé.
Selon ce responsable, la consommation nationale d’hydrocarbures s’élève à 10 millions de litres dont 8,3 millions de pétrole, gasoil et essence et dont 6,5 millions sont transportés par 210 camions – citernes
DI/TAP